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je me souviens de tous vos rêves - Page 2

  • Passer la soirée avec René.

    Passer la soirée avec René Frégni dont le dernier livre, Je me souviens de tous vos rêves, est un véritable enchantement. On en est à la page 27. Pour l’instant, c’est l’histoire d’un homme qui marche et qui écrit sur un cahier aux lignes bleues. C’est beau :

    « Même la nuit, je marche sur les petites routes bleues de mon cahier et chaque pas m’ouvre à des territoires libres où l’homme est partout chez lui, comme les rois et les voleurs. Un seul pas sous les peupliers d’or. Les mots appartiennent à l’homme qui marche. » (page 16).

    Quelle chance : après Outre-terre de Jean-Paul Kauffmann qu’il a fallu des semaines pour lire, voilà celui-ci qui sera un compagnon de route pour un bon moment.

  • Moisson.

    Sur la route, admirer le ciel : il est vraiment bleu, d’autant que quelques nuages très blancs et très bouclés s’y promènent tranquillement.
    Remarquer que les genêts commencent à fleurir, ainsi que le thym.
    Dans Brignoles, au détour d’une ruelle sombre, tomber sur un rosier ancien tout en fleurs : de belles roses fuchsia très odorantes ; l’une d’elles, lourdement éclose, baisse la tête ; pour en humer le parfum, on la soulève de la main délicatement puis on la repose dans l’air ensoleillé.
    S’arrêter chez Pingouin faire quelques achats. La laine Pingouin n’existe plus, bien sûr, mais le magasin en a gardé le nom.
    Passer à la librairie Le bateau blanc ; tailler une bavette avec la vendeuse ; repartir avec Je me souviens de tous vos rêves, de René Frégni.
    Au retour, s’arrêter, comme d’habitude, chez le producteur de roses où on choisit un gros bouquet de roses blanches qui elles aussi embaument l’habitacle de la voiture dans laquelle on lit à quelqu’un quelques passages de Vie et mort d’un étang, de Marie Gevers.